La Seconde Guerre Mondiale a duré de 1939 à 1944 en France.
Première ennemie éclarée de l'Allemagne nazie, la Pologne résiste dans un premier temps à son invasion.
Mais, suite à cette invasion, la Grande Bretagne et la France ont déclaré la guerre à l'Allemagne nazie, c'était le 3 septembre 1939. Dès lors, les anglais sont ennemis des allemands et hébergent des gouvernements, politiques et autres personnes en exil désirant combattre les nazis.
Le 10 mai 1940, Hitler lance une offensive d'envergure contre les défenses françaises, le Benelux (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) est envahi.
Le 14 mai, la Meuse est franchie.
Le 15 mai, les Pays-Bas capitulent.
Le 18 juin, l'appel de De Gaulle sur les ondes de la BBC pour que les Français refusent l'armistice et l'occupation.
Le 22 juin, la France signe l'armistice sous l'initiative du Maréchal Pétain devenu le président du Conseil à la suite de la démission de Paul Reynaud.
C'est depuis cette date que certains français rentrent en résistance et continuent à combattre l'axe et ses collaborateurs. Leurs actions sont le renseignement, le sabotage ou des opérations militaires. D'autre actions sont plus pacifiques comme la presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l'organisation de grèves et de manifestations. Les opérations de résistances étaient surveillées depuis l'étranger par le Général De Gaulle et en France, elles étaient menées par notamment Jean Moulin (Préfet d'Eure et Loir, créateur du Conseil National de la Résistance, mort le 8 Juillet 1943 à la suite des trotures des nazis) et par Jacques Bingen (créateur des Forces Françaises de l'Intérieur, mort le 12 mai 1944 à la suite d'un suicide pour ne pas parler).
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les femmes ont joué un rôle important dans la résistance. «Leur rôle a été capital, sans elles on n'aurait rien pu faire.» (J-Pierre Lévy, président fondateur de Franc-Tireur).Elles étaient moins nombreuse que les hommes. En effet, elles ne représentaient que 15% à 20% des résistants et que 15% des déportés politiques. Pour la majorité d'entre elles, leur rôle était subalterne. Elles étaient très minoritaire dans la lutte armmée et les maquis.
Les femmes organisaient des manifestations de ménagères dès 1940, étaient actives dans les comités populaires du PCF clandestin, omniprésentes dans les encouragements et l'aide matérielle aux grévistes et ainsi qu'aux réfractaires des maquis. Elles sont indispensables comme dactylos, et surtout comme agents de liaison, en partie parce que les Allemands se méfiaient moins des femmes, et que les innombrables contrôles d'identité dirigés contre les réfractaires au STO ne les concernent pas.
Des résistantes sont connues comme Danielle Casanova (militante communiste, résistante, morte le 9 mai 1943 en déportation à Auschwitz), Lucie Aubrac (résistante menant beaucoup d'actions avec son mari Raymond, morte le 14 mars 2007 à 94ans).
Plus proche de nous (géographiquement), une actrice a été résistante, c'est Silvia Monfort. En 1939, à 16 ans, elle rencontre Maurice Clavel qui dirige le réseau de la Résistance d'Eure-et-Loir. Sous le pseudonyme « Sinclair » (nom d'une colline qui domine Sète le pays natal de Maurice Clavel), elle s'engage à ses côtés et participe à la libération de Nogent-le-Rotrou et de Chartres en 1944. Elle fait partie des personnalités qui accueillent le Général De Gaulle sur le parvis de la cathédrale de Chartres. Une fois la guerre terminée, elle se marie avec Maurice Clavel. Elle sera décorée de la Croix de guerre par le général De Gaulle et de la Bronze Star Medal par le général Patton. Elle est morte à Paris, le 30 mars 1991
Simone Segouin a été résistante durant la Seconde Guerre Mondiale. Elle appartient au groupe des Francs Tireurs et Partisans. Elle avait 18 ans (en 1944) quand elle s'est engagée dans la résistance et elle a participé à la libération de Chartres après seulement 6 mois. Son pseudonyme pendant la clandestinité était Nicole.
L'indépendant d'Eure et Loir (le 26 août 1944) a dressé son portrait moral. «un des types les plus purs de cette légion de Françaises héroïques qui ont préparé les voies de la libération», et qui «animée du plus ardent patriotisme, (…) a participé à toutes les opérations périlleuses au milieu de ses camarades du groupe franc dont elle a partagé tous les risques et de qui elle faisait l’admiration par son allant extraordinaire et son total mépris du danger». Dans ce même article, le journal vente les exploits de cette jeune femme : «des actions armées de convois ennemis et de trains, des attaques contre des détachements ennemis qu’elle exterminait avec ses camarades du groupe».
Son dernier exploit se situe à Thivars le 20 août où elle prit part à la capture de vingtquatre prisonniers avec son chef le lieutenant Boursier alias Germain et deux autres FTP. C’est à cette occasion qu’elle récupère le pistolet mitrailleur Schmeisser MP40 avec lequel elle pose fièrement à Chartres lors de la venue du général de Gaulle.
Après, elle a reçu les honneurs du Général de Gaulle et elle est partie aider à la libération de Paris. Par la suite, elle a reçu le grade de sous-lieutenent pour sa conduite et son courage et elle a été décorée par Charles Tillon, ministre de l’Armement et ancien chef des FTP lors d’une visite officielle qu’il fit à Chartres le 24 mars 1946.
Si je peux me permettre, une rue devrait porter le nom de cette résistante pour reconnaître toute son action pour la France.